Carl Maria von Weber, Euryanthe
Toulouse, Halle aux Grains, 22 janvier 2010
Direction musicale : Rani
Calderon
Le roi Louis : Dimitri
Ivashchenko, basse
Adolar, comte de Nevers :
Klaus Florian Vogt, ténor
Lysiart, comte de Forest :
Tommi Hakala, baryton
Euryanthe de Savoie :
Melanie Diener, soprano
Églantine de Puiset : Lauren
Flanigan, soprano
Rudolph : Paul Kaufmann,
ténor
Bertha : Catherine
Alcoverro, mezzo
Chœurs du Capitole de Toulouse (dir. Alfonso Caiani)
Orchestre national du Capitole
Berlioz, citant Choron, disait de
Weber : « C’est un météore ». On dirait volontiers la même chose d’Euryanthe (1823), que le compositeur désigne explicitement comme « grand opéra romantique » :
affichage générique qui sera repris par Marschner pour Le Vampire ou par Wagner pour Tannhäuser
(la formule « grand opéra héroïco-romantique » reprise dans le
programme du Capitole semble
apocryphe). Avec Euryanthe, créé à
Vienne en 1823, Weber donnait corps à une ambition poétique supérieure à celle
du Freischütz (« romantische Oper », Berlin, 1821) ou plus tard d’Oberon (« great romantic and fairy opera », Londres, 1826). Comme
le rappelle Gérard Condé dans le
remarquable commentaire de l’œuvre qu’il a écrit pour L’Avant-Scène Opéra, Euryanthe
procède d’une volonté de créer l’opéra idéal tel que le compositeur l’avait
défini dans son roman inachevé Tonkünstlers
Leben (Vie d’un musicien) :
« une fresque dont le souvenir reste gravé dans le cœur de l’auditeur, dont les passages agréables et stimulants se fondent à la fin dans une vaste sensation globale, où chaque morceau, envisageable comme un être organiquement indépendant, disparaît quand on contemple l’édifice, où les modulations et l’instrumentation sont soigneusement assujetties à la progression de l’intérêt, où la séduction de quelques détails ne fait pas perdre de vue l’ensemble »
« une fresque dont le souvenir reste gravé dans le cœur de l’auditeur, dont les passages agréables et stimulants se fondent à la fin dans une vaste sensation globale, où chaque morceau, envisageable comme un être organiquement indépendant, disparaît quand on contemple l’édifice, où les modulations et l’instrumentation sont soigneusement assujetties à la progression de l’intérêt, où la séduction de quelques détails ne fait pas perdre de vue l’ensemble »
Cependant, Gérard Condé insiste
aussitôt sur « l’ambiguïté du langage musical à laquelle Weber ne nous a
pas habitués dans ses autres œuvres » et sur la gêne avouée par Schubert,
Wagner ou Berlioz devant le caractère tourmenté de plusieurs moments d’Euryanthe, lequel suscitait en revanche
l’enthousiasme de Schumann. Météore donc, à nul autre pareil, mais aussi
galaxie, où se trouvent disposés en tension l’idylle médiévale et une sauvagerie
démoniaque, l’élégance immédiate des scènes de genre (fête, chasse, romance) et
le caractère toujours étrange des moments de haute expression, qui échappent
obstinément au cadre formel préétabli. Alors même que le langage vocal de Weber est souvent étonnamment
proche de Rossini, Gérard Condé insiste par exemple sur le début de
l’acte II : si d’un certain point de vue la « Szene und Arie » de Lysiart prend le relais des airs de
fureur de l’opera seria, « son déroulement suit plutôt les degrés de la progression
psychologique », et plus encore son duo « de haine et de rage »
avec Églantine « est animé d’une énergie motrice interne qui se passe du
secours des formes repérables », de sorte que « c’est de la transformation
continue de quelques éléments irrégulièrement
répétés, transposés ou non, que naît la cohésion ».
Car plus encore que le souci d’un
discours musical continu («
durchkomponiert ») et la circulation élaborée de motifs musicaux
caractéristiques (tel ce
glissement serpentin associé à Églantine), c’est peut-être la mutabilité des
formes d’expression poétique et musicale qui encore aujourd’hui jette
l’auditeur dans l’étonnement. Tout se passe comme si les bizarreries poétiques
d’une musique où les surprises abondent visaient à dérouter l’auditeur,
effectivement conduit hors des chemins balisés du pathos d’opéra. Pour preuve,
le monologue d’Euryanthe abandonnée dans la forêt et dans la nuit, d’un
dépouillement stupéfiant où le lyrisme
semble réinventé de fond en comble suivant des procédures étranges, avec
un basson solo qui n’assume précisément pas le chant que lui prête par exemple Cherubini
dans l’air de Néris. Cet monologue de Weber se constitue alors plus en espace mental et
spirituel qu’en discours public de l’émotion théâtrale, et il vaut la peine d’entendre ce qu’en fit Maria
Reining dans une exécution de l’opéra à la Radio de Vienne après la guerre
(publiée chez Gala). Lors du
concert toulousain, du reste, je me suis demandé si le décrochage
perceptible du public à ce moment-là venait d’un fléchissement de l’interprétation
ou d’un désarroi devant l’impossibilité
de se raccrocher à un discours musical familier, alors que l’argument
dramatique paraît si conventionnel – à première vue du moins. On sait que
le livret de Lohengrin dérive
étroitement de celui d’Euryanthe, et
que Wagner a mis en coupe réglée les inventions de Weber, y compris pour Tannhäuser (le finale du II), mais
justement il me semble que la musique de Wagner, plus continue, est aussi plus homogène, quand l’écriture de Weber
semble privilégier une fantaisie plus imprévue, en cela plus proche de
Schumann.
De même, on peut se demander si la rareté extrême d’Euryanthe dans les maisons d’opéra,
Allemagne comprise, vient forcément des gaucheries de son livret (passons sur la langue de Helmina von
Chézy). La consultation des tables de L’Avant-Scène
Opéra est édifiante : entre 1945 à 1993, six productions seulement
dans le monde entier (les représentations du Festival d’Aix en 1993 pâtirent
d’une mise en scène accablante de puérilité et de laideur). L’Opéra de
Strasbourg a depuis lors donné Euryanthe,
mais était-ce dans une version scénique ? Fait significatif : la
production de Stuttgart (G. Hartmann à la régie), créée en 1954, reprise en
1958 et exportée la même année au Festival d’Edimbourg, fut non seulement la
seule production scénique en Allemagne avant celle dirigée par Thielemann à
Nuremberg en 1991, mais elle
suivait, comme celle du Mai musical de Florence en 1954 (dirigée par Giulini), l’improbable
puzzle de Kurt Honolka qui charcute et bidouille l’œuvre en voulant la sauver
d’on ne sait trop quoi. Même au concert, l’Allemagne n’aime pas Euryanthe, et si Sawallisch, très grand interprète de
cette musique, n’y avait pas dirigé Cheryl Studer, Ingrid Bjoner et Theo Adam à
Munich en 1986, il n’y aurait guère à signaler qu’une exécution berlinoise
confiée à Hollreiser avec des seconds couteaux. Et à l’heure actuelle, seul
l’Opéra de Dresde paraît avoir Euryanthe à son répertoire : voir
ci-dessous un compte rendu de Hansk, datant de sa captivité saxonne.
J’y verrais volontiers la preuve
que l’étrangeté d’Euryanthe demeure
d’abord musicale. Il est d’ailleurs assez choquant que de ce chef-d’œuvre du
romantisme n’existe qu’une seule version discographique complète, celle dirigée
à Dresde en 1974 par un Janowski trop souvent lourdaud, avec Jessye Norman et
Nicolai Gedda : elle a été rééditée en collection économique par Berlin
Classics. La version dirigée – avec un naturel théâtral vingt fois
supérieur – par Joseph Keilberth à la Radio de Cologne en 1958, récemment
publiée par Myto, donne hélas le rapiéçage Honolka, et semble-t-il encore
abrégé (le début de l’acte III est réduit à trois fois rien, en supprimant
Adolar, et la suite est radicalement allégée, en arrangeant la musique au
besoin…). Dommage pour Josef Traxel, Marianne Schech et Gustav Neidlinger, tous
trois très impressionnants, à des titres divers.
Dans ces conditions, on savoure
la programmation d’Euryanthe par le
Capitole, même réduite à une version de concert. L’annulation de Petra Lang,
qui promettait une Églantine de grand relief, a sans doute privé la soirée d’un
intérêt majeur, d’autant que parmi les solistes personne ne s’impose par un
génie particulier. L’ensemble est (disons) très honorable, mais enfin pour un
tel opéra on reste en-deçà du désirable. Il faut dire que pour la plupart la
partition ne semble pas possédée au point de s’en détacher, et le finale de
l’acte II a occasionné un passage à vide par décalage rythmique intempestif.
Le livret réduit le Roi à
quelques phrases, et la frustration est grande d’entendre si peu Dimitri
Ivashchenko, somptueux vraiment. Le baryton finlandais Tommi Hakala peut
séduire au premier acte par sa finesse et une façon insinuante de jouer avec le
texte, avec la vibration des consonnes : le souci d’éloquence est
sensible, mais la voix (dont le timbre évoque parfois un Franz Hawlata clairet)
manque à la fois d’assise, d’un geste plus soutenu, et de noirceur : il a
tôt fait de rencontrer ses limites techniques dans le grand monologue du II.
Habituée des rôles du premier
Verdi (Abigaille, Odabella) mais surtout de l’opéra du XXe siècle, américain en
particulier, Lauren Flanigan a chanté Eglantine à Glyndebourne face à Anne
Schwanewilms, et à son allure quand elle entre en scène elle laisse espérer une
personnalité à la Pauline Tinsley, dont la scène d’Eglantine en concert est
extraordinaire… mais ne rêvons pas. L’aigu et le suraigu, tranchants,
impressionnent, les traits vocalisants, pas toujours nettement audibles d’où
j’étais, semblent pourtant probes, et la volonté de dramatiser le rôle est
évidente mais dans le registre de la mégère acide, déjà illustré au disque par
Rita Hunter, et donc trop univoque pour rendre justice à l’érotisme latent d’un
personnage différent d’Ortrud au fond. Seulement la voix ne suit pas les
intentions, en particulier en raison d’un medium inconsistant, le timbre sonnant d’ailleurs vieilli et un
peu étriqué sur ces notes-là.
Manque aussi un véritable mordant dans la déclamation du texte, les sons
dans les joues n’arrangeant rien. Le monologue du I fait de l’effet néanmoins
(quelle musique !), mais l’interprète ne donne guère ensuite ni la flamme
ni les replis attendus, pour le personnage sans doute le plus riche de l’œuvre,
théâtralement et musicalement. Mais combien de cantatrices ont-elles ce rôle à
leur répertoire ?
Melanie Diener a pour elle un
medium solide, justement, et le souci de changer les couleurs d’un timbre sans
lumière ni caractère particulier, assez banal pour tout dire. L’interprète est
sensible pourtant, mais aussi trop prudente, ou même placide. La pureté
virginale (ou assimilée) est une
chose, mais ces héroïnes de Weber appellent quelque chose de physique,
d’exalté, un feu pour tout dire, qui donne sa juste dimension à la vertu
d’amour et de sacrifice : Euryanthe n’est pas pour rien une vierge sage
hissée au sacrifice christique, et
du reste les transports de « Schimernde
Engelschar » et plus
encore de « Zu ihm !
zu ihm ! », aux confins de l’hystérie, sont de sûrs
indices. Il faut de la fièvre, et que l’on sente une sensualité sublimée, pour
sauver la figure d’une délicatesse un peu fade. Diener y échappe mal, en
particulier en raison d’un aigu précautionneux, et qui plafonne. Cueillie à
froid, elle a paru très mal à l’aise dans la cavatine d’entrée, l’orchestre y
étant lui aussi assez prosaïque. La suite était mieux conduite, sans que
l’imagination poétique ou la personnalité vocale donnent d’un rôle ingrat
(Agathe ou Rezia sont bien plus payantes vocalement) une image pénétrante.
Au moins le souci de bien faire
et de varier l’expression étaient-ils avérés chez Melanie Diener. Car je reste
dubitatif devant l’interprétation de Klaus Florian Voigt, dont la nature vocale
épargne au moins au rôle d’Adolar, fécond en finesses, l’écueil d’un wagnérisme
grossier. La voix frappe par son émission haute, son homogénéité et sa
facilité, sa clarté de diction, mais plus encore par son étrangeté au regard de
la typologie vocale habituelle. Le timbre en effet évoque de façon parfois
troublante celui de Gerhard Unger, éternel David des Meistersinger, sauf que la voix de Vogt est bien plus sonore et
ample. Le problème, c’est que non seulement l’interprète est quasiment impropre
à l’expression héroïque, mais j’en ai peur à l’expression tout court. Cette
uniformité… Seinesgleichen geschieht.
Surtout quelle inertie des mots ! Une sorte de joliesse généralisée,
accablante, prive Adolar de sa composante sanguine, dangereuse, de ses ombres
pour tout dire. À cette exécution musicale mais inexorablement scolaire, il
manque la chair et donc la poésie, comme si le chant n’avait que la tête pour
source et non le corps entier. « Ich
bau auf Gott und meine
Euryanth’ ! » : cette phrase-devise est mortelle
d’insignifiante là où il faudrait une ardeur communicative. Mais déjà « Für Euryanthe bürgt der Glaube / In
meiner Brust ! » n’évitait pas une certaine niaiserie. « Komm !
Euryanthe ! », qui devrait saisir, est simplement vide. Qui
croirait dès lors à un chevalier en armure noire prêt à décapiter
l’aimée ? Il est vrai que dès les retrouvailles à l’acte précédent, Vogt
et Diener semblaient deux novices qui se récréent dans la cour d’un couvent, ou
qui se voient à la grille.
Pour le reste, les chœurs étaient
en grande forme, colorés, expressifs, fort bien préparés, avec chez les hommes
une netteté du texte qu’il faut saluer. Sortie de leurs rangs, Catherine
Alcoverro confirme en Bertha son excellence après de fréquents petits rôles au
Capitole. On ne fera pas grief à l’orchestre d’un certain manque de fluidité
dans une partition si ardue pour le style, et si peu familière, ni de
l’acoustique mate de la Halle aux Grains qui étouffe les cordes par les cuivres
dans l’Ouverture. Il faut dire que la direction de Rani Calderon, attentive,
semble excessivement carrée, au point de mettre en péril le climat, mais il est
vrai que la partition, virtuose comme elle peut l’être, pose des difficultés de
mise en place rythmique considérables. J’étais heureusement assez loin pour ne
pas trop être gêné par la pantomime du chef, dans un style « fier hidalgo »,
et dont on a pu craindre que la dépense gestuelle et pour ainsi dire
chorégraphique ne fût supérieure au gain musical.
¶ En complément gracieux : compte rendu d’une
représentation d’Euryanthe
au Semperoper
de Dresde le 29 oct. 2008
Klaus Florian Vogt et Evelyn Herlitzius dans Euryanthe à Dresde
« Quel dommage que le chef-d’œuvre si rare de Weber
soit confié à la piètre baguette de Hans-E. Zimmer ! Si la Staatskapelle
est l’un des plus grands orchestres du monde lorsque d’illustres baguettes sont
invitées pour diriger les concerts symphoniques, le quotidien en fosse ne
trouve pas autant de soin. Sous la baguette du routinier Zimmer, la musique de
Weber est complètement anesthésiée, les rythmes gommés, les couleurs éteintes.
On s’ennuie ferme à plusieurs reprises en raison de la mollesse sortant de la
fosse. Le chef manque également à apporter soutien aux chanteurs, ralentissant
les tempos sans raison, ne phrasant pas avec eux. Il était symptomatique de
voir à quel point l’orchestre a changé de ton lors du monologue d’Eglantine au
premier acte : Evelyn Herlitzius a littéralement imposé son tempo.
Dans une moindre mesure, le plateau vocal ne rend pas
forcément compte de la richesse d’écriture de Weber. En raison du système fondé
sur les notions de Repertoire et d’Ensemble, Euryanthe est ici confié à la même équipe qui chante Lohengrin. Partant, les techniques et
les styles ne sont pas toujours adéquats, et, par exemple, aucun des chanteurs
du plateau ne sait vocaliser, les vocalises sont donc soit savonnées soit
coupées : une dimension entière de l’œuvre (l’influence des Italiens, en
particulier de Rossini) se trouve de cette manière perdue.
J’étais impatient d’entendre sur scène Klaus Florian Vogt et
Evelyn Herlitzius. Je reste partagé sur Vogt qui a montré des qualités et des
défauts différents au cours de la soirée. Dans son air d’entrée, il a tout
simplement évité les aigus, les passant en falsetto :
un comble pour un ténor haut-perché comme lui dont on vante la technique. Par
la suite, bien plus que le timbre de sa voix, j’ai été agacé par ce style « enfant
de chœur » et cette musicalité peu imaginative (il donne souvent
l’impression de réciter sa leçon), et gêné par cette diction paresseuse à
plusieurs reprises. Par son peu d’imagination, son personnage paraît bien
transparent et un tel manque de substance ne suscite de ce fait aucun
attachement chez le spectateur. Cependant il y a chez Vogt un art de la
projection et une capacité de la voix à remplir un espace acoustique
particulièrement étonnants et certains sons ont un impact simplement physique
sur le spectateur. Je crains pourtant qu’il soit trop tard pour que Vogt
développe une personnalité musicale de premier ordre, et c’est dommage car
l’instrument est vraiment unique en son genre.
Bête de scène dotée d’une grande expressivité, Evelyn
Herlitzius est celle qui retient le plus l’attention. Elle offre au personnage
d’Eglantine une incarnation très saisissante : loin d’être une vieille
mégère, il y a de la classe et du chien chez cette femme, une femme en détresse
mais aussi une princesse déchue. Malheureusement, si la voix reste puissante et
les colorations variées, l’instrument est bien abîmé, avec des trous dans la
tessiture qui obligent la chanteuse à recourir au parlando. La justesse est
très aléatoire et le manque de souplesse de son instrument ne lui permet en
outre de rendre compte de la variété d’écriture musicale du rôle (les vocalises
fatales).
Après l’avoir vue en Elisabeth et en Donna Anna, Camilla
Nylund m’apparaît chaque fois plus fade. La voix, mal projetée, manque
cruellement de rayonnement et la palette de couleurs semble réduite au minimum.
De la même manière que dans ses deux personnages précédents, son Euryanthe
banale et aux airs affectés ne suscite aucune compassion. Du reste du plateau,
constitué des chanteurs de la troupe du Semperoper, on ne retiendra que la voix
saine et bien projetée de Matthias Henneberg en Lysiart. Toujours excellents,
les chœurs de l’opéra d’État de Saxe font honneur à l’œuvre. Avec ses jetés de
fleurs et ses carrelages qui brillent, voilà une mise en scène (due à Vera Nemirova) que Robert
Carsen ne renierait pas. »
Hansk Sachsens
Ouverture d’Euryanthe, dir. Richard Strauss (Berlin, 1928)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire