dimanche 17 novembre 2013

Sermon-sérénade





L’Infedeltà delusa de Joseph Haydn a été créée à Esterhaza en 1773, pour le séjour de Marie-Thèrèse, qui ne cacha pas son engouement pour cet opéra. Le librettiste est un des meilleurs en exercice à Vienne alors, Marco Coltellini (1719-1773), aussi habile dans le buffo que dans le serio : on lui doit les livrets du Telemaco de Gluck, de l’Ifigenia in Tauride ou de l’Antigona de Traetta.

La situation est la suivante. Riche paysan, Nencio (ténor) est convenu avec Filippo d’épouser la fille de celui-ci, Sandrina, qui bien sûr n’aime que son Nanni, jeune homme sympathique et désargenté. Il faudra tout l’astuce de la sœur de Nanni, la servante Vespina (littéralement : petite guêpe) et son génie des déguisements pour mener à bien le stratagème qui permet à Sandrina et Nanni de convoler.

À l’acte I, juste avant le finale, Nencio apparaît avec sa guitare devant la maison de Filippo pour donner la sérénade à Sandrina. Scène banale dans l’opera buffa, mais traitée ici de façon surprenante.


Chi s’impaccia di moglie cittadina,
va cercando di dote, e trova guai.
La notte è a zonzo, e in letto la mattina ;
ha poca polpa ed apparenza assai.
Se ti mostra une guancia scarnatina,
fagli lavare il viso, e la vedrai…
Levagli il busto, i fronzoli, e il tontiglio,
se la conosci più, mi maraviglio.
Il liscio delle nostre è l’acqua fresca ;
lo specchio è la fontana oppur la vasca ;
non han mosconi, e non aman la tresca ;
sanno più lavorar, che far la frasca.
Ma se una donna di città t’invesca,
guardati, perchè guai per chi ci casca.
Guardati ben, da lor tienti all’avviso,
ch’hanno posticcio il cor, com’hanno il viso.

 Qui s’embarrasse d’une épouse de la ville
se met en quête d’une dot,
et ne trouve que tourments.
La nuit elle passe son temps à tourner, à girer,
et le matin elle reste au lit ;
elle a peu de chair et beaucoup d’allure.
Si elle te montre des joues bien roses,
force-la à se laver le visage,
et tu verras le véritable…
Enlève-lui le corset, les fanfreluches et la perruque,
et si tu la reconnais, j’en serai bien étonné.
L’ajustement de nos femmes est à l’eau fraîche ;
leur miroir, c’est la fontaine ou une vasque ;
elles ne mettent pas de mouches, elles n’aiment pas les intrigues ;
elles sont plus disposées à travailler qu’à faire la pipelette.
Mais si une femme de la ville t’investit,
prends garde, car malheur à celui qui s’en toque.
Prends bien garde, tiens-toi aux aguets :
car c’est un postiche qu’on trouve à la place du cœur, 
comme du visage.





Lair peut être écouté ici par Claes H. Ahnsjö à 45’ 45’’ du début


Sérénade surprenante, parce que Nencio ne tient aucun discours galant, et même ne s’adresse nullement à la promise : tout son propos est destiné aux hommes sur le penchant du mariage et administre des conseils pour bien choisir sa future femme, en opposant la docilité sans tache des filles de la campagne à la vanité enquiquinante des citadines. Les traits satiriques, certes conventionnels, sont disposés avec doigté par le librettiste. Ainsi s’affirme une sorte de calcul égoïste (l’Arnolphe de Molière s’y profile vaguement) et aussi un penchant à moraliser, en prodiguant sentences et exhortations. Ce décalage entre le cadre ordinaire de la sérénade et le solipsisme du paysan (impropre à la galanterie) est d’autre part accentué par le fait que le texte est notablement long et que Haydn en a encore étendu la durée en développant de façon étonnante les quatre derniers vers. Moralisatrice, intempestive, et donc contreproductive, la sérénade est également interminable.

Ou plutôt, ces quelques sept minutes de musique sont un régal d’ironie, orchestré avec une science discrète et géniale. La base de l’accompagnement est assurée par les cordes : une partie en pizzicato (mimant la guitare) et une partie en longues phrases legato. Il est remarquable que Haydn évite toute forme ordinaire de sérénade au profit d’un développement constamment inattendu de la musique, de sa durée, précisément permise par l’esquive de la disposition strophique par le librettiste. Les séquences du texte se succèdent sans autre principe d’unité que la reprise du prélude au milieu de l’air, après « mi maraviglio » et surtout que la pulsation obstinée du 6/8 sous forme de menuet. Encore cette pulsation est-elle suspendue sur « levagli il busto etc. », au profit de l’intervention des bois.

Il en résulte un long développement continu, lyrique même, souplement conduit avec des accidents ponctuels : volutes circulaires des cordes sur « a zonzo », grande vocalise emphatique sur « polpa », jeu d’onomatopées ascendantes sur « mi mi mi mi mi mi mi maraviglio », modulations troublantes en mineur sur l’avertissement « perche guai per chi ci casca », et enfin un changement de couleur harmonique magnifiquement disposé sur « il cor » dans le vers final. L’impression est ainsi celle d’une continuité (la forme du menuet) contaminée par toutes sortes de glissements et de surprises.

L’ironie savante du musicien prolonge donc et magnifie celle du librettiste. Le contempteur des mœurs mondaines chante pourtant un menuet à l’élégance très équivoque ; et pour représenter ce dévot de la simplicité rustique, on trouve la musique du plus grand raffinement. Ajoutons que le décalage ridicule du personnage avec son rôle de galant, sa logorrhée intempestive se résolvent miraculeusement pour l’auditeur en charme perpétuel, en raison du renouvellement inlassable du musicien. Nencio est un fâcheux, mais on voudrait que son air ne s’arrête jamais.

De fait, cet air ne ressemble à rien d’équivalent chez Mozart : ce génie de l’accident surprenant mais jamais ostentatoire, c’est celui qu’on trouve dans le dessein des sonates pour piano de Haydn. La musique du XVIIIe siècle a certes poussé au plus haut degré le mariage du charme et de l’ironie, mais rarement cet esprit se sera autant illustré comme ici, sans faire de bruit. Mais là où Haydn rejoint Mozart, c’est dans l’art d’inventer une musique qui suggère une image scénique. L’introduction de cette fausse sérénade par un menuet interlope épouse l’entrée d’un caractère, comme si Nencio s’avançait avec méfiance mais aussi avec l’allure compassée de ceux pour qui la vie procède d’idées toutes faites. Mais c’est la musique de l’air entier qui semble conduire avec elle la régie et les gestes de sa performance en scène. 

Dans l’intégrale Philips de l’opéra (dir. Dorati, avec Edith Mathis en Vespina, magistrale), c’est Claes Ahnsjö qui chante Nencio avec la justesse de caractérisation et la maîtrise du détail souhaitables. Nicolaï Gedda a enregistré l’air en récital en 1976 avec des airs de concert de Mozart (il figure dans un double CD d’hommage à Gedda publié par EMI en 2001). Voix plus éclatante, relief plus évident, mais c’est peut-être aussi trop emphatique : Ahnsjö est plus fin, mais les deux conceptions se défendent. L’orchestre de Dorati est plus souple que celui de Thomas Ungar. Enfin, dans un live viennois de 2009 (non publié officiellement), Nikolaus Harnoncourt dirige Kenneth Tarver. Le chant trop appuyé (mais lopéra est capté en scène), le parti d’un tempo plus rapide que dans les version précédentes, également celui de contraster les séquences (y compris par des accélérations) ne favorisent pas nécessairement le charme comique de la scène, qui gagne de mon point de vue à une pulsation plus régulière, plus précautionneuse – comme le pas d’un héron allant je ne sais où. 





© Knut Talpa 2013. Tous droits réservés.



20 commentaires:

  1. En cherchant "Mathis Haydn" sur youtube.

    http://www.youtube.com/watch?v=z1XsalyYoII

    Le Vidame

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  2. Il y a une intruse dans cette liste ! Mais non, ce n'est pas Berganza. La pauvre, entre un titre scabreux (La moglie quando è buona) et l'air peut-être le plus pauvre de Haydn (Sono Alcina), elle a tiré le gros lot. Ça ne vaut pas (dans ce même disque Haydn de Berganza avec Leppard) la Cantilena pro Adventu (c'est bientôt de saison), un truc interminable et charmant qui évoque l'humilité de Marie.

    Ce disque d'airs de Haydn par Mathis et Jordan ont été repris (sauf erreur) dans l'édition des opéras de Haydn par Dorati, comme compléments (sauf peut-être la cantate "Miseri noi, misera patria"). Ils datent de sa carrière tardive chez Philips vers 1980, où on lui a fait graver Ariodante avec Baker, les deux grands oratorios de Haydn avec Marriner, Jerusalem et Dieskau. En fait les deux rôles que Mathis a tenus dans les opéras dirigés par Dorati (la sœur de Flaminia dans Il Mondo della Luna et surtout Vespina dans L'Infedeltà delusa) font partie des toutes meilleures choses que la grande Edith a laissées. L'appariement avec Arleen Auger et le contraste de leurs caractères dans Il Mondo della Luna sont un charme de plus.

    À propos de caractère, je cherche celui de Chen Reis (aucun rapport avec Jeanine). Si quelqu'un le trouve, il sera bien aimable de le lui rapporter.

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  3. Ah donc il s'agit d'un récital ou d'un florilège. Je me demandais. Le programme ne doit pas être copieux (?)

    On attend un point sur les airs de concert de Haydn (ben quoi ?) parce qu'on s''y perds.

    Fernand Corena n'avait pas un disque tout Haydn aussi (pour Decca) ? Ou alors c'était l'autre, l'Anglais comique ?

    Le plaisir que j'ai à écouter le récital d'Auger récemment a suscité un intérêt neuf pour ce répertoire.

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  4. Tout un disque Haydn de Mathis, accompagnée par l'Orchestre de la Suisse Romande sous la direction d'Armin Jordan, a été enregistré en juin 1980 (à la même époque, Jordan gravait à Lausanne La Création et Les Saisons pour Erato, Les Saisons n'ont jamais été rééditées, assez inexplicablement, c'est une version superbe, Moser y remplaçait Marshall). Ce disque n'a été réédité en cd que sous forme de complément à l'intégrale du Mondo della Luna (Auger, Mathis, Von Stade, Valentini-Terrani, toutes épatantes + Rolfe-Johnson, Trimarchi, même Alva est bien pour une fois). Voici le détail du programme, qui recoupe donc ceux de Berganza (Erato) et Auger (Oiseau-Lyre) :
    1) Cantate "Miseri noi, misera patria"
    2) Solo e pensoso (Pétrarque)
    3) Airs de remplacement destinés à être interpolés dans des opéras existants :
    ¶ Vada adagio, Signorina (La Quakera spiritosa, Guglielmi)
    ¶ Infelice sventurata (I due suppositi conti, Cimarosa)
    ¶ Son pietosa, son bonina (La Circe, pasticcio)
    ¶ D'una sposa meschinella (La Frascatana, Paisiello)
    ¶ Sono Alcina (L'Isola di Alcina, Gazzaniga)
    ¶ Chi vive amante (Alessandro nell'Indie, Bianchi) : c'est cet air qu'a gravé Seefried à la fin de la guerre

    Ont été gravés aussi des numéros de remplacement écrits par Haydn pour voix d'homme, ils figurent en complément de l'intégrale Dorati de L'Incontro Improvviso (c'est le livret des Pèlerins de La Mecque) :
    ¶ Qual destra omicidia, récitativ et air d'Oreste dans Ifigenia in Tauride (Traetta)
    ¶ Se tu mi sprezzi (I Finti eredi, Sarti)
    ¶ Lavatevi presto (trio) (La Circe)

    Plus récemment, certains de ces airs et d'autres encores ont été enregistrés sous la direction de Manfred Huss dans un album "Opera at Eszterhaza", avec entre autres Miah Persson et Bernard Richter :
    http://www.jpc.de/jpcng/classic/detail/-/art/Joseph-Haydn-1732-1809-Arien-Opera-At-Eszterhaza/hnum/9396721

    Corena dans Haydn, ça ne me dit rien. Ce ne serait pas plutôt des airs de concert de Mozart (repris dans le coffret "intégral" Decca) qui ont complété un disque où Jennifer Vyvyan chantait à la fois "Berenice, che fai ?" de Haydn et "Ah, lo previdi" de Mozart ?

    Notez aussi que Fischer-Dieskau avait complété son disque d'airs de concert ou alternatifs de Mozart (comprenant la version alternative de l'air du Comte des Noces) par quelques Haydn : Decca l'avait réédité il y a 7 ans environ. Je ne l'ai pas réécouté depuis très longtemps (je l'avais en disque noir) mais j'en garde un excellent souvenir.

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  5. Ah je reconnais la couverture galante du récital de DFD, c'est à ça que je pensais. Comme la même collection avait ressorti un récital de Corena ... j'y pense et puis j'oublie, vous savez bien comment je suis.

    Merci beaucoup pour ce que vous m'apprenez du disque Mathis, je ne savais pas que ça existait, en complément ou non. Ca n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

    Et Bartoli vient de chanter Haydn aussi, à Paris cette semaine. Je crois me souvenir d'un récital au disque aussi, avec "Berenice" ?

    Vous conseillez le récital Berganza ? Il est devenu non pas hors de prix mais un peu cher pour le minutage et l'objet.

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  6. Dans mon souvenir (allô Caroline ?), Bartoli n'a gravé la Scena di Berenice qu'en DVD live, dir. Harnoncourt, avec du Mozart. Je me souviens cependant d'un concert Haydn à Salzbourg diffusé à la radio, avec Rattle et l'Orchestre de l'Âge des Lumières, où cette Scena était génialement interprétée, avec le grand air idyllique de Sarah dans Il Ritorno di Tobia. Ça aurait mérité un disque.

    Le disque Berganza est très pépère, et ce n'est pas Leppard qui va tirer la cantatrice d'une certaine inertie. Mais on y trouve 2 ou 3 airs absents des programmes Mathis ou Auger, dont cette Cantilena pour l'Avent (10 minutes) que je trouve assez addictive : serenitas theresiana ! Le mieux est peut-être, si le cd vous intéresse, de le chercher inclus dans un coffret économique Teldec, où il complète les premiers enregistrements par Harnoncourt de La Création (avec Grubi, 86) et des Saisons (une des très grandes versions de l'œuvre à mon avis, avec en plus l'admirable et mésestimée Angela Maria Blasi). Dans le coffret égalemnt, un cd de Canzonettas de Haydn (cad des mélodies anglaises) par le ténor James Griffett.

    http://www.jpc.de/jpcng/classic/detail/-/art/Joseph-Haydn-1732-1809-Die-Sch%F6pfung/hnum/5904646

    Je note que vous êtes capable de confondre Dieskau avec "l'autre, l'Anglais comique"… Vous ne pensiez pas à Geraint Evans quand même – – – ?

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  7. Si, si, c'était à lui que je pensais ... mais en fait c'est plutôt Corena que je confonds avec Evans. Evidemment Evans n'a jamais donné une interprétation définitive de "Domino".

    Pour Bartoli j'avais ça en tête, qui se terminait par Ariane sur son rocher et pas par Berenince qui se demande quoi faire :

    http://www.amazon.com/Cecilia-Bartoli-Impatient-Beethoven-Schubert/dp/B000004221

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  8. Allô! Quoi? Allô! Oui, c'est moi.

    Oui, oui; le DVD Harnoncourt et Bartoli, avec la scène de Berenice (et Arianna a Naxos), existe bien (Graz 2001). Même que ça m'avait hyper plu ^^
    http://ecx.images-amazon.com/images/I/41dsrAz47bL._SY300_.jpg
    Le programme Mozart (donné en même temps) était mis sur un autre DVD (avec 'Bella mia fiamma, addio').

    Au début des années 2000, elle donnait parfois ces Haydn au concert seulement avec pianoforte (mais peut-être pas les deux; il faudrait que je vérifie sur mes programmes si besoin...).

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  9. Il me semble (?) que Berenice, contrairement à Arianna, n'est écrit que pour orchestre, alors qu'Arianna est conçu dès l'origine avec piano (Baker en a laissé en concert une version inégalable, c'est édité chez BBC Classics). Par parenthèse, j'avais été très impressionné dans Berenice par Waltraud Meier (mais oui), entendue à la radio il y a looooooooongtemps, c'était à Paris, avec Armin Jordan si je ne me trompe pas.
    (Tout ça est vachement précis, vous ne trouvez pas ?)

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    1. Oui, tu as raison!.C'est 'Arianna' que j'ai entendue 2 fois par Bartoli accompagnée au piano forte par Ciomei (en décembre 2001). Pour le reste du concert, c'était 'Le musiche nove' qui l'accompagnait...

      Et puis, une fois, enfin un jour, mais plusieurs fois après, j'ai entendu Berenice chantée par une chanteuse, une autre Italienne, c'était à la radio, la radio suisse, mais la mienne était icaunaise, et il y avait un orchestre, même que c'était un 11 mars... Aïe!...

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    2. Tsssss, il ne faut pas parler de Madame Antonacci devant Francesco, il serait fichu de la confondre avec June Anderson.

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    3. Il est vrai qu'il était fichu d'y mettre Stader.

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  10. Depuis le début on nage dans la précision ... d'ailleurs quel était le sujet de l'article déjà ?

    Ah ... oui ... nous disions donc : Nancy Burns n'a pas eu la carrière qu'elle mérite et elle est scovotienne dans l'Armide de Haydn (elle fait Zelmira) de Leitner.

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  11. Nancy Burns avait d'ailleurs débuté à l'Opéra de Springfield.

    Et dire que je m'imaginais qu'on parlerait ici de Claes Ahnsjö… Il n'y a pas que les sopranos dans la vie, non ?

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  12. Il y a deux posts on évoquait Corena et le récital Haydn de DFD, je ne sais pas ce qu'il vous faut ...

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  13. "Berenice, che fai ?" par Geraint Evans, pardi !

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  14. "La cantilenu pro adventu" est aussi dans le disque de Noël d'Ameling (republié dans le coffret "Icon" chez EMI). Ce récital, que je découvre à l'instant, est une réussite d'ailleurs, dans un registre plus mélancolique et attendri que décoratif (assez idéal par les après-midi que nous avons). Le Haydn est accompagné par un quinquette à cordes et un petit ensemble.

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  15. Merci, je l'ignorais. Et j'ignore pour quel effectif est écrite la Cantilena à l'origine. Il n'est pas exclu que Leppard ait épaissi la sauce.
    (Oui, je suis préoccupé par les sauces ces temps-ci… C'est aussi de saison.)

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  16. Cantilena pro Adventu : c'est écrit pour quatuor à cordes + continuo (orgue et contrebasse) + 2 cors.
    On peut entendre la version Ameling ici :
    http://www.youtube.com/watch?v=ZSiGp6At5Ok

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  17. Nouveauté : tout un disque Haydn par Lisa Larsson (Challenge). C'est intitulé "Ladies first !". Mieux aurait valu "Prima la musica" : c'est un cauchemar, et dans le grand ton ("Berenice che fai ?", ignoble) et dans la comédie.

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